Confrérie A Santa Croce

Confrérie A Santa Croce pour San Martinu

L’histoire des confréries religieuses Corses remonte à un passé lointain que l’on situe vers le 14eme siècle, pour les plus anciennes.

Foi religieuse forte, volonté ancrée de se mettre au service des autres, lutter contre la pauvreté constituaient les vertus fondamentales de ceux qui entraient en confrérie.

A Santa Croce di Cutuli a été fondée sur ces principes aux environs du 16eme siècle. Elle présentait à l’époque la particularité assez rare d’intégrer les femmes et les hommes.

Rattachée dès sa création à l’Archiconfrérie de Rome, la Confrérie de Cutuli a perduré jusqu'à la 1ere guerre mondiale dont les conséquences dramatiques pour la Corse sont connues de tous.

En 1998, sous l’impulsion de quelques personnes, la Confrérie a pu renaître. Depuis cette date, la Confrérie s’efforce de maintenir la flamme, hélas trop souvent vacillante.

Les activités de la confrérie

- Au village : Animation des principales fêtes religieuses (San Martinu en l'église du village), et solidarité envers tous ceux qui nous sollicitent.

- Dans la région : Participation aux fêtes religieuses et patronales des autres Confréries : Ajaccio, Cargèse, Carbuccia, Forciolu, Peri, Piana, Vico.

Aujourd’hui notre Confrérie est fédérée avec 14 autres Confréries de la Corse du Sud par une charte qui nous lie sur le fond dans notre engagement dans le Christ.

L’Association di A Santa Croce

En soutien à la Confrérie, une association loi 1901 regroupe une vingtaine de personnes qui oeuvrent au bon fonctionnement financier, culturel, et matériel de la Confrérie. Elle est animée par Jean Pierre CRUCIANI, François Joseph CHIAPPE et Denise MORESCHI

Parmi les activités que l’association anime, il faut signaler l’organisation d’une Pulenta en février, et d’un grand loto durant l’été.

A côté de ces points très positifs, la vérité commande d’alerter tous les paroissiens de la commune, village et plaine : La Confrérie a besoin de sang neuf et nous lançons un appel aux jeunes de la commune pour venir nous rencontrer, s’informer.

Il leur faut prendre conscience qu’ils sont aujourd’hui en charge de faire vivre ce patrimoine inestimable de foi chrétienne, mais aussi de notre culture et de notre identité.